Projet de guide sur l'amélioration de la qualité de l'air intérieur dans les immeubles de bureaux : pour les professionnels

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May 31, 2023

Projet de guide sur l'amélioration de la qualité de l'air intérieur dans les immeubles de bureaux : pour les professionnels

Les professionnels de la qualité de l'air intérieur peuvent être industriels ou professionnels.

Les professionnels de la qualité de l'air intérieur peuvent inclure des hygiénistes industriels ou professionnels, des professionnels de la santé publique ou médicaux, des consultants en environnement ou d'autres professionnels qui ont une compréhension de la QAI ainsi que la formation et l'équipement nécessaires pour enquêter sur des problèmes de qualité de l'air plus détaillés, tels que les systèmes de ventilation CVC et les problèmes d'enveloppe du bâtiment. Bien que les informations suivantes soient destinées aux professionnels de la QAI, les exploitants d'immeubles ou les employeurs peuvent trouver ces informations utiles pour approfondir leur compréhension des effets sur la santé de contaminants spécifiques de l'air intérieur et de l'échantillonnage et de la surveillance de l'air.

Cette section passe en revue les contaminants spécifiques liés à la QAI en termes de leurs caractéristiques, effets sur la santé et limites d'exposition et suggère des méthodes pour gérer le problème. Lors de l'examen des contaminants de l'air intérieur, la mesure de la concentration d'exposition peut être justifiée, selon le problème.

Note: Il peut y avoir des limites d'exposition professionnelle (LEP) pour certains contaminants qui sont réglementés au niveau provincial et territorial, ainsi qu'au niveau fédéral pour les travailleurs relevant de la compétence fédérale, mais elles ne sont généralement pas destinées à être utilisées pour la plupart des environnements de bureau uniquement (ASHRAE 2009). Une VLEP est le niveau d'exposition admissible pendant une durée (généralement 8 heures) à un danger chimique ou physique qui n'est pas susceptible d'affecter la santé d'un travailleur (CCHST 2022). Certains travailleurs (tels que le personnel de conciergerie et d'entretien) peuvent être tenus de travailler avec des matières dangereuses, auquel cas les LEMT seraient pertinentes.

Santé Canada a élaboré des limites d'exposition recommandées fondées sur la santé pour un certain nombre de polluants couramment présents dans l'air intérieur. Ces limites d'exposition sont conçues pour protéger les populations considérées comme sensibles aux effets sur la santé résultant de l'exposition aux polluants (comme les enfants, les personnes âgées et les personnes ayant des problèmes de santé préexistants).

Les Lignes directrices sur la qualité de l'air intérieur résidentiel (RIAQG) de Santé Canada pour les polluants de l'air intérieur comprennent des limites d'exposition à court et/ou à long terme, un résumé des effets connus sur la santé, des sources et des niveaux d'exposition dans les maisons canadiennes, ainsi que des recommandations pour réduire l'exposition. Alors que les RIAQG ont été développés pour être utilisés dans des environnements résidentiels, les niveaux d'exposition peuvent être similaires à ceux trouvés dans les environnements de bureau, et les gens peuvent passer régulièrement autant de temps au bureau qu'à la maison, ce qui suggère que les directives s'appliquent également aux environnements de bureau.

Les limites d'exposition du RIAQG représentent la concentration de contaminants de l'air intérieur en dessous de laquelle il est peu probable que des effets sur la santé se produisent, sur la base des preuves scientifiques disponibles. Ces limites d'exposition sont rapportées avec leurs durées d'échantillonnage recommandées (entre parenthèses). Les lignes directrices comprennent :

Pour aider les professionnels de la santé publique, y compris ceux qui participent aux processus d'élaboration des normes, qui peuvent avoir besoin d'évaluer le risque d'exposition à d'autres COV potentiellement présents dans l'air intérieur, Santé Canada a élaboré des valeurs de dépistage appelées niveaux de référence de l'air intérieur (IARL) . Les IARL complètent le RIAQG de Santé Canada et représentent des concentrations qui sont associées à des niveaux de risque acceptables après une exposition à long terme (plusieurs mois ou années) pour des COV spécifiques couramment présents dans l'air intérieur.

Les informations ci-dessous sur des contaminants spécifiques sont à jour en date de novembre 2022. Les professionnels de la qualité de l'air intérieur sont invités à consulter la page Web des ressources sur la qualité de l'air intérieur pour les professionnels de Santé Canada pour obtenir les informations les plus récentes sur les RIAQG ou IARL.

Voir Employeurs pour plus de détails sur les responsabilités et devoirs de l'employeur. Dans tous les cas, consultez la juridiction compétente pour confirmer quelle législation s'applique à la situation. La meilleure approche consiste à toujours maintenir les expositions ou le risque d'un danger aussi bas que possible (CCHST 2022).

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz insipide, inodore et incolore à température ambiante. Le monoxyde de carbone se forme généralement lors de la combustion incomplète de matières organiques. Il est produit lorsque des combustibles comme le charbon, l'essence, le gaz naturel, le mazout, le propane, le bois ou les granules de bois sont brûlés. C'est aussi un produit de la fumée secondaire. Le risque est plus grand pendant les mois d'hiver lorsque les bâtiments sont chauffés par :

Ces appareils peuvent libérer du CO dans un bâtiment s'ils ne sont pas installés ou entretenus correctement, ou s'ils fonctionnent mal (Santé Canada 2016b; 2017b).

Respirer du CO réduit la capacité du corps à transporter l'oxygène dans le sang et peut affecter un individu avant qu'il ne remarque sa présence. L'exposition au gaz peut provoquer une intoxication au CO.

L'exposition au CO peut provoquer des symptômes pseudo-grippaux, même à des niveaux inférieurs à ceux qui déclencheraient un signal d'alarme à partir d'une alarme traditionnelle. Les symptômes peuvent inclure :

À des niveaux accrus, ou s'ils sont exposés à de faibles niveaux pendant de plus longues périodes, les personnes peuvent éprouver :

À des niveaux très élevés, il peut provoquer :

Le RIAQG de Santé Canada pour le CO (2016b) recommande ce qui suit :

Identifiez les niveaux élevés de CO :

Installez des avertisseurs de CO ou des systèmes d'alarme dans tout le bâtiment, y compris là où du CO pourrait potentiellement être généré. Assurez-vous que les avertisseurs de CO sont installés, calibrés, testés, utilisés, entretenus et remplacés conformément aux spécifications du fabricant (Santé Canada 2016b; 2017b).

Remarque sur les alarmes CO :

Pour éviter l'exposition au CO, procédez comme suit :

Le dioxyde de carbone (CO2) est un gaz inodore, incolore et ininflammable. À l'intérieur, le CO2 est principalement produit par la respiration des occupants, mais il peut également provenir d'autres sources, telles que des appareils à combustion non ventilés ou mal ventilés et la fumée de cigarette. Le niveau de CO2 dans l'air intérieur est fonction des trois principaux facteurs suivants : la concentration de CO2 extérieur, les sources intérieures de CO2 et le taux d'élimination ou de dilution du CO2 intérieur avec l'air extérieur par ventilation (Santé Canada 2021g).

Étant donné que la ventilation est le principal moyen d'éliminer le CO2 des environnements intérieurs, les bâtiments mal ventilés ou les bâtiments avec des appareils à combustible non ventilés ou mal ventilés peuvent avoir des concentrations élevées de CO2, surtout s'il y a une occupation accrue par rapport à la taille de l'espace (Santé Canada 2021g).

Des études chez l'homme à l'école ou au bureau ont trouvé des associations entre l'exposition au CO2 et les symptômes des muqueuses ou du système respiratoire inférieur, la rhinite, les symptômes neurophysiologiques, le manque de concentration, les maux de tête, les étourdissements, les étourdissements, la fatigue et la diminution des performances aux tests ou aux tâches.

Des études épidémiologiques portant sur les concentrations de CO2 et les effets sur la santé dans les écoles ou les bureaux ont montré que les personnes exposées à des concentrations de CO2 supérieures à 800 ppm étaient plus susceptibles de signaler des symptômes des muqueuses ou des voies respiratoires (comme une irritation des yeux, un mal de gorge ou une sécheresse de la gorge, un nez bouché, congestionné ou qui coule, des éternuements et de la toux) que les personnes exposées à des niveaux de CO2 inférieurs (Santé Canada 2021g).

Pour les environnements intérieurs, le RIAQG de Santé Canada inclut une limite d'exposition à long terme (24 heures) de :

Gérez les risques d'exposition au CO2 en procédant comme suit (Santé Canada 2021g) :

L'ozone est un gaz naturel présent dans la haute atmosphère et qui peut se former au niveau du sol lorsque la lumière du soleil interagit avec la pollution de l'air. L'ozone troposphérique est un élément clé du smog urbain. L'ozone troposphérique peut pénétrer dans les bâtiments et contaminer l'air intérieur (Santé Canada 2021d). Il peut également y avoir des sources intérieures telles que des photocopieurs et certains appareils de purification de l'air (qui peuvent inclure des précipitateurs électrostatiques, certains générateurs d'ultraviolets, des purificateurs d'air portables et des appareils utilisés dans des projets d'assainissement tels que la restauration des dommages causés par la fumée).

L'exposition à l'ozone peut avoir divers effets sur la santé, notamment :

Les individus peuvent être plus sensibles à l'ozone s'ils ont une condition respiratoire sous-jacente.

Pour les environnements intérieurs résidentiels, Santé Canada (2016c) recommande :

L'exposition à l'ozone peut être réduite en procédant comme suit :

Les matières particulaires présentes à l'intérieur consistent en un mélange de substances, telles que (Santé Canada 2012; 2019a) :

Les sources intérieures courantes de particules fines comprennent :

Les autres sources de particules fines intérieures (PM2,5) comprennent :

La taille des particules détermine si les particules peuvent atteindre les poumons. Les particules de poussière sont mesurées en microns ou micromètres (µm). Les particules fines sont un terme général désignant les petites particules dont la taille est inférieure à 2,5 µm. Des particules allant de 0,1 à 2,5 µm peuvent pénétrer dans les poumons, ce qui peut affecter la santé. Généralement, les particules de plus de 10 µm sont piégées dans le nez et la gorge (Santé Canada 2012; 2019a).

Bien qu'un petit nombre d'études aient examiné la relation entre les PM2,5 intérieures et la santé, la grande majorité des données sur les effets sur la santé proviennent d'études portant sur l'exposition aux PM2,5 extérieures (ambiantes). Il existe certaines preuves d'une relation entre les niveaux de PM 2,5 à l'intérieur et le déclin de la fonction pulmonaire et l'augmentation de l'oxyde nitrique exhalé, un marqueur de l'inflammation des voies respiratoires, chez les enfants asthmatiques.

Des associations entre les PM2,5 intérieures et des changements subtils dans les marqueurs de maladies cardiovasculaires ont également été observées chez les personnes âgées (Santé Canada 2012; 2019a).

Santé Canada (2012; 2019a) recommande de maintenir les niveaux intérieurs de PM 2,5 aussi bas que possible.

Les principales stratégies pour réduire les niveaux intérieurs de particules comprennent :

Les composés organiques volatils sont un grand groupe de produits chimiques présents dans l'air intérieur et extérieur. L'exposition à certains COV couramment présents dans l'air intérieur peut affecter votre santé, selon les COV présents, les niveaux de COV présents et la durée d'exposition (Santé Canada 2021h).

Voici quelques exemples courants :

Une exposition à court terme à des niveaux élevés de certains COV peut causer :

Certaines populations sont considérées comme plus sensibles aux effets sur la santé résultant de l'exposition aux COV, notamment les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes souffrant de problèmes de santé préexistants tels que l'asthme.

La plupart des gens ne sont pas affectés par une exposition à court terme aux faibles niveaux de COV que l'on trouve généralement dans les maisons ou les bureaux. Pour l'exposition à long terme à de faibles niveaux de COV, des recherches sont en cours pour mieux comprendre les effets sur la santé.

L'exposition à long terme à des niveaux élevés de certains COV peut cependant avoir des effets sur la santé. Par exemple, chez les travailleurs industriels, l'exposition à des niveaux élevés de certains COV a été associée à une augmentation des taux de cancer. Ces COV comprennent :

Aux faibles niveaux généralement trouvés dans les bureaux, cependant, il existe un risque négligeable de développer un cancer à la fois du benzène et du formaldéhyde.

Voici les RIAQG de Santé Canada pour des COV spécifiques couramment présents dans l'air intérieur :

Voici les IARL de Santé Canada pour des COV spécifiques pouvant être présents dans l'air intérieur (Santé Canada 2018b). Ces valeurs correspondent à des expositions chroniques et continues à long terme.

Les principales stratégies pour réduire l'exposition aux COV dans un bureau comprennent (Santé Canada 2021h) :

S'il y a des personnes dans le bureau qui sont plus sensibles, elles doivent :

La moisissure est le mot commun pour tout champignon qui pousse sur les aliments ou les matériaux de construction humides. Il ressemble souvent à une tache et peut venir dans une variété de couleurs. Dans certains cas, cependant, la moisissure peut ne pas être à un endroit où elle peut être vue, bien qu'il puisse y avoir une odeur de moisi. Si elles sont présentes en quantités suffisamment importantes, les moisissures peuvent contribuer à une mauvaise QAI.

Les zones humides ou mouillées de la maison ou du bureau causées par des fuites d'eau, des inondations ou une humidité élevée peuvent favoriser la croissance de moisissures. La moisissure peut se développer sur le bois, le papier, les tissus, les cloisons sèches et l'isolation. Il peut également se cacher à l'intérieur des murs ou au-dessus des dalles de plafond. Pour se développer, la moisissure a besoin d'un endroit humide. Lorsqu'il y a amplification de moisissures à l'intérieur d'un bâtiment, cela peut contribuer à une mauvaise QAI et entraîner des problèmes de santé (Santé Canada 2016d).

Les personnes vivant dans des maisons ou travaillant dans des bureaux avec des conditions de moisissure et d'humidité sont plus susceptibles d'avoir :

Certaines personnes sont plus vulnérables aux effets de la moisissure que d'autres. Ces personnes peuvent inclure des enfants, des personnes âgées et des personnes souffrant de problèmes de santé (comme l'asthme et les allergies graves). Puisque certaines personnes sont plus sensibles que d'autres, il est problématique d'essayer d'établir des limites « sécuritaires » pour la moisissure dans l'air intérieur qui pourraient pratiquement être utilisées dans un bâtiment.

Certaines moisissures en suspension dans l'air peuvent causer de graves infections pulmonaires chez les personnes dont le système immunitaire est très affaibli (comme les personnes atteintes de leucémie ou du sida, ou les receveurs de greffe) (Santé Canada 2021c).

Il n'y a pas de limites d'exposition pour les moisissures présentes dans l'air ou sur les surfaces des bâtiments.

La moisissure est une partie naturelle de l'environnement et sera toujours présente, et le simple fait de trouver des spores de moisissure dans un test d'air n'indique pas nécessairement qu'il y a un problème (CCIAQ 2015). Une expertise considérable est nécessaire pour interpréter correctement les résultats d'échantillonnage de l'air, et un tel échantillonnage peut ou non refléter la présence ou l'absence d'un problème, en raison des limites de l'échantillonnage de l'air et de la nature très variable des niveaux de moisissures dans l'air.

Les résultats de l'échantillonnage de l'air ne peuvent pas être interprétés en ce qui concerne les risques pour la santé et sont généralement de peu ou pas de valeur dans l'élaboration d'un plan d'assainissement pour corriger un problème de moisissure dans un bâtiment. Pour cette raison, Santé Canada n'a pas de limite numérique d'exposition fondée sur la santé pour les moisissures dans l'environnement intérieur (Santé Canada 2016d).

Par conséquent, ni Santé Canada ni le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) ne recommandent de tester la présence de moisissures ou de substances similaires dans les bureaux, les écoles ou les bâtiments non industriels (Santé Canada 2016d; NIOSH 2022).

Bien que l'échantillonnage ait été signalé dans le cadre d'une stratégie d'assurance qualité avant et après l'assainissement (CCIAQ 2015), les étapes les plus importantes pour déterminer le succès d'un projet d'assainissement des moisissures comprennent :

Santé Canada recommande de contrôler l'humidité à l'intérieur et de nettoyer les sources ou les surfaces.

Prévenir toute réapparition en inspectant les conditions qui mènent à la croissance de microbes (Santé Canada 2014a; 2016d). Pour les petits immeubles de bureaux ou les problèmes de moisissures à plus petite échelle, les activités de prévention qui peuvent être pertinentes comprennent les suivantes :

Des maladies spécifiques peuvent être liées à des microbes, notamment la maladie du légionnaire (due à l'exposition à la bactérie Legionella dans les systèmes d'eau CVC) et les réponses inflammatoires suite à l'exposition à des endotoxines produites par des bactéries Gram-négatives dans certains systèmes d'humidification. D'autres maladies comprennent le syndrome pulmonaire à hantavirus (résultant de l'exposition à l'urine, à la salive ou aux excréments de souris sylvestres infectées et de certains autres rongeurs sauvages lors du nettoyage) et la psittacose (qui est une maladie bactérienne contractée par l'exposition à la poussière inhalée provenant d'excréments d'oiseaux séchés). Les maladies causées par l'exposition aux excréments d'oiseaux et de chauves-souris en aérosol et qui peuvent avoir un impact sur l'environnement intérieur comprennent l'histoplasmose et l'aspergillose. Cela souligne l'importance de maintenir les centrales de traitement d'air à l'abri de cette contamination et d'empêcher les oiseaux et les chauves-souris de se percher dans les bâtiments.

Il existe également des maladies qui peuvent provenir des occupants du bâtiment (comme l'infection par le virus SARS-CoV-2 entraînant la maladie COVID-19 et d'autres agents pathogènes respiratoires comme la grippe). Dans la plupart des cas, la transmission d'une infection bactérienne ou virale entre les personnes nécessitera un contact avec une personne ou une surface infectée, la capacité de l'agent pathogène à se transmettre par des aérosols ou des gouttelettes, et/ou une quantité importante de particules chargées de virus ou de bactéries dans la zone de respiration directe de l'individu. Cependant, avec le virus SARS-CoV-2, la transmission aérienne s'est également avérée se produire à partir de fines particules aérosolisées, qui ont pu rester en suspension dans l'air et parcourir de plus grandes distances, d'où l'avantage de porter des masques, une ventilation efficace, l'amélioration de la filtration des bâtiments et l'ajout de purificateurs d'air HEPA autonomes quand et où cela est approprié pour réduire le risque de transmission.

Les effets sur la santé seront spécifiques à l'agent concerné.

Il n'y a pas de limites d'exposition pour la gamme d'agents microbiens trouvés à l'intérieur qui peuvent causer des maladies, car ceux-ci dépendent de la dose infectieuse nécessaire pour provoquer une infection.

Bon nombre des recommandations qui s'appliquent à la gestion des problèmes de moisissures (voir Moisissures) s'appliqueront aux bactéries, virus et champignons pathogènes. Le fonctionnement hygiénique de tout système de CVC est important pour assurer la livraison d'air pur, l'élimination de l'air intérieur contaminé et la prévention des conditions qui permettront aux microbes de se développer dans les systèmes de CVC et de refroidissement du bâtiment (CCIAQ 2013d).

Le moyen le plus efficace d'empêcher la croissance excessive de Legionella dans l'eau des tours de refroidissement par évaporation CVC est un entretien et un fonctionnement appropriés des systèmes de refroidissement par eau, en particulier au printemps et en été. Cela comprend des tests réguliers de l'eau de la tour de refroidissement et l'utilisation de désinfectants (ASHRAE 2020a, ESDC 2018). Un programme de gestion de l'eau peut être utilisé pour établir, suivre et améliorer les activités d'exploitation et de maintenance (CDC 2021). Les méthodes de culture et de réaction en chaîne par polymérase sont les méthodes les plus couramment utilisées pour tester Legionella dans les tours de refroidissement et les condenseurs évaporatifs. Certaines méthodes de test peuvent être effectuées sur site par l'utilisateur ou un technicien qualifié, tandis que d'autres méthodes peuvent nécessiter un contrat avec un laboratoire commercial. Des tests réguliers peuvent être utilisés pour confirmer l'efficacité des activités de contrôle de Legionella et identifier quand d'autres actions (telles que la maintenance) peuvent être nécessaires.

L'importance d'une ventilation efficace a été identifiée pour la réduction de la transmission virale à l'intérieur (AFPC 2021c, 2022 ; CCIAQ 2021). Une bonne ventilation pour réduire la transmission virale comprend :

La ventilation peut aider à réduire la transmission virale dans les espaces intérieurs en empêchant l'accumulation de particules respiratoires potentiellement infectieuses dans l'air. Une bonne ventilation, associée à d'autres mesures individuelles de santé publique, peut encore contribuer à réduire le risque d'infection.

En plus d'améliorer la ventilation intérieure, tenez compte des points suivants :

L'amiante comprend un groupe de six différents types de minéraux. Ces minéraux ont été utilisés pour augmenter la durabilité et la résistance de certains produits ou augmenter leur résistance au feu (Santé Canada 2021a). Avant 1990, l'amiante était couramment utilisé pour isoler les bâtiments et les maisons contre le froid et le bruit. Il a également été utilisé pour ignifuger les éléments de structure en acier dans les bâtiments. Les secteurs de l'industrie, de la construction et du commerce ont utilisé l'amiante dans des produits tels que :

Il n'y a pas de risques significatifs pour la santé si les matériaux contenant de l'amiante dans un bâtiment sont laissés intacts et dans un endroit où ils ne seraient pas dérangés (comme étant scellés derrière les murs et les planchers) et/ou sont étroitement liés dans des produits en bon état (comme les tuyaux en ciment ou les carreaux de sol en vinyle).

Un plan de gestion de l'amiante est un élément essentiel de la prévention de l'exposition à tout MCA restant dans un bâtiment. Le plan doit inclure des exigences strictes pour contenir ou isoler ces matériaux avant d'entrer dans les espaces où ils sont confinés. Les entrepreneurs et les occupants du bâtiment doivent être informés de ces exigences avant d'accéder à tout espace contenant ces matériaux, conformément à la législation applicable.

Respirer des fibres d'amiante peut causer le cancer et d'autres maladies, telles que (Santé Canada 2021a) :

Les organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux de santé et de sécurité au travail sont chargés d'établir les limites d'exposition aux substances dangereuses sur le lieu de travail, ainsi que tout plan de gestion de l'amiante pour un retrait sécuritaire. Les paragraphes 14.1(1) et (2) de la Loi sur les produits dangereux, que Santé Canada administre, interdisent la vente ou l'importation de produits dangereux qui contiennent de l'amiante et qui sont destinés à être utilisés, manipulés ou entreposés dans un lieu de travail au Canada à moins que les exigences applicables en matière d'étiquetage et de FDS du Règlement sur les produits dangereux ne soient respectées. La législation sur la santé et la sécurité au travail exige également que les employeurs informent et forment leurs travailleurs sur la manipulation sécuritaire des produits dangereux (Santé Canada 2021a).

Réduisez le risque d'exposition en engageant un professionnel pour tester l'amiante avant de faire quoi que ce soit :

Si un professionnel découvre de l'amiante, embauchez un spécialiste qualifié en désamiantage pour l'enlever en toute sécurité avant de commencer les travaux conformément à la réglementation en vigueur qui exige que l'amiante soit contenue lors du retrait pour éviter la propagation de la contamination. Dans certaines situations, il peut être permis d'encapsuler l'amiante ou de l'isoler pour éviter de perturber l'ACM (Santé Canada 2021a).

Il existe des exigences réglementaires en matière de santé et de sécurité au travail dans la plupart des juridictions pour maintenir un inventaire de l'amiante et effectuer des inspections régulières des MCA. Des procédures de signalement doivent également être établies pour que les travailleurs notent tout dommage causé à l'ACM sur le lieu de travail.

N'essayez pas de retirer de l'amiante ou de la présence présumée d'amiante, à moins que cela ne soit fait par un professionnel certifié en désamiantage qui respecte les critères de désamiantage et de désamiantage. Dans certaines juridictions (comme le Manitoba, l'Ontario, le Québec et le Nouveau-Brunswick), le travail avec l'amiante est étroitement réglementé.

Le radon est un gaz radioactif qui provient de la décomposition de l'uranium dans le sol et la roche. Il est invisible, inodore et insipide. Lorsque le radon est rejeté du sol dans l'air extérieur, il est dilué et n'est pas un problème. Cependant, dans les espaces clos comme les bâtiments, il peut s'accumuler à des niveaux de concentration élevés et devenir un risque pour la santé. Dans les zones géographiques où le radon est présent, il peut pénétrer dans un bâtiment par n'importe quelle ouverture où le bâtiment entre en contact avec le sol : fissures dans le sol et les murs des fondations, joints de construction, espaces autour des tuyaux de service, poteaux de support, fenêtres à battants, drains de sol, puisards ou cavités à l'intérieur des murs (Santé Canada 2021e).

L'exposition au radon est la principale cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs, 16 % des cancers du poumon étant estimés être dus à l'exposition au radon, entraînant plus de 3 000 décès par cancer du poumon au Canada chaque année (Santé Canada 2019b). Les personnes qui fument et sont exposées au radon ont un risque encore plus élevé de cancer du poumon.

Le risque pour la santé lié au radon est à long terme et non immédiat. Plus l'exposition à des niveaux élevés de radon est longue, plus le risque est grand (Santé Canada 2019b).

La ligne directrice d'exposition établie par Santé Canada (2020) pour le radon dans les édifices publics est de 200 Bq/m3.

Pour savoir si du radon est présent dans un bâtiment, un test doit être effectué pour les niveaux de radon. Mesurez les niveaux de radon à l'intérieur grâce à un plan d'échantillonnage à long terme d'au moins 3 mois, de préférence pendant les mois d'hiver. Utilisez des appareils de mesure du radon tel que recommandé par Santé Canada (Santé Canada 2021e).

Santé Canada, en collaboration avec des experts dans le domaine de l'atténuation du radon, a créé un guide pour fournir aux entrepreneurs en construction professionnels (qualifiés) des informations sur les techniques de réduction des niveaux de radon dans les bâtiments en contact avec le sol. Veuillez consulter le guide « Réduire les niveaux de radon dans les maisons existantes : Un guide canadien pour les entrepreneurs professionnels » (Santé Canada 2010).

Si du radon est détecté dans le bâtiment, les lieux de travail doivent :

L'échantillonnage de l'air consiste à utiliser un équipement spécialisé pour déterminer le niveau d'un contaminant dans l'air.

Dans la plupart des cas, les seuls contaminants qui doivent être échantillonnés ou surveillés de manière constante dans les immeubles de bureaux et autres environnements intérieurs sont respectivement le radon et le monoxyde de carbone.

L'échantillonnage de l'air d'autres polluants de l'air intérieur ne doit être effectué que par un professionnel qualifié. L'échantillonnage de l'air peut être compliqué et coûteux et peut générer des résultats difficiles à interpréter. Par conséquent, il convient d'examiner attentivement s'il est nécessaire de mesurer des niveaux spécifiques de polluants atmosphériques pour étayer l'évaluation ou l'enquête sur la QAI. Dans certains cas, il peut être nécessaire de s'assurer de la conformité réglementaire ou d'aider à mieux définir le problème.

Les méthodes d'échantillonnage sont spécifiquement définies par des organismes tels que le NIOSH et l'US Environmental Protection Agency. Ils doivent être correctement suivis pour s'assurer que les résultats sont valides.

Bien que l'échantillonnage ait ses applications, dans la plupart des cas, l'accent doit être mis sur le traitement des sources et l'amélioration de la ventilation.

L'échantillonnage de l'air peut être utilisé pour :

Les résultats d'échantillonnage de l'air sont interprétés et comparés aux limites d'exposition ou aux lignes directrices, le cas échéant.

L'air intérieur est un mélange complexe de composants et de facteurs. Il n'existe pas de mesure ou de facteur simple permettant d'établir facilement si la QAI est acceptable.

La plupart des méthodes d'échantillonnage sont conçues pour détecter un contaminant spécifique uniquement. La connaissance des contaminants possibles est nécessaire avant le début des tests pour s'assurer que la bonne méthode est utilisée.

De nombreux contaminants de l'air intérieur sont présents à de très faibles concentrations. Une méthode d'échantillonnage choisie peut ne pas être suffisamment sensible pour détecter avec précision le contaminant d'intérêt s'il est présent à une concentration inférieure à la limite de détection. Il existe également de nombreux contaminants possibles à échantillonner. Il n'est peut-être pas clair de savoir pour quel échantillon échantillonner, et la plupart n'ont pas de lignes directrices ou de normes pour faciliter l'interprétation des résultats. Il est possible que l'échantillonnage ou la surveillance de l'air dans le cadre d'une enquête sur une plainte indique qu'il n'y a pas de problèmes de QAI, même si les occupants signalent des effets sur la santé qu'ils peuvent attribuer à une mauvaise QAI. L'échantillonnage ou la surveillance de l'air, même lorsqu'un professionnel l'effectue et interprète les résultats, ne peut pas être utilisé pour soutenir ou exclure définitivement la QAI comme cause des effets néfastes sur la santé subis par les occupants.

De nombreux problèmes de QAI peuvent être résolus sans recourir à l'échantillonnage de l'air. Dans la plupart des situations, identifier les sources potentielles de contaminants de l'air intérieur et prendre des mesures pour réduire ces sources est plus informatif, rentable et protecteur pour la santé que de tester l'air.

Avant l'échantillonnage, utilisez les résultats des visites guidées, des évaluations, des sondages auprès des occupants, des inspections de bâtiments et des examens des journaux opérationnels pour vous aider à déterminer si un échantillonnage est nécessaire ou si les résultats seront informatifs.

Tous les échantillonnages d'air doivent être effectués par des professionnels qualifiés conformément à la législation qui s'applique à la juridiction d'exploitation et à la méthodologie d'échantillonnage la plus récente. L'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité (IRSST) (2013) propose un Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail qui est une ressource utile pour déterminer la méthode d'échantillonnage la plus appropriée pour le contaminant. Lorsque vous choisissez d'effectuer un échantillonnage de l'air, les facteurs suivants vous aideront à obtenir des résultats significatifs :

Un hygiéniste du travail ou une autre personne qualifiée élaborera une stratégie d'échantillonnage (si nécessaire), en collaboration avec l'employeur et les occupants pour déterminer la meilleure méthode d'échantillonnage. Des ressources internes peuvent être utilisées pour effectuer l'échantillonnage lorsque les ressources et l'équipement appropriés sont disponibles ; cependant, des consultants et des ressources externes peuvent être nécessaires.

Les occupants travaillant dans la zone peuvent être avisés avant que l'échantillonnage ne soit effectué. Il est important que les travailleurs coopèrent avec l'échantillonnage et ne contaminent pas intentionnellement ou non les échantillons prélevés. La personne qui effectue l'échantillonnage doit observer et surveiller l'équipement ou s'assurer qu'il n'est pas altéré pendant la période d'échantillonnage pour s'assurer qu'il fonctionne correctement et qu'il n'a pas été dérangé.

Pour les techniques d'échantillonnage qui nécessitent l'utilisation d'un laboratoire externe pour l'analyse, seuls les laboratoires qui suivent un programme d'accréditation de laboratoire approuvé tel que le Programme national volontaire d'accréditation des laboratoires (NVLAP), les programmes d'accréditation des laboratoires de l'American Industrial Hygiene Association (AIHA-LAP) ou l'Association canadienne des laboratoires d'analyse environnementale (CAEAL) doivent être utilisés. Le laboratoire doit être certifié pour les paramètres individuels à analyser, et les procédures de chaîne de contrôle appropriées doivent être suivies.

Il n'y a pas de méthode ou d'instrument unique qui fournira une indication de la QAI. Tous les instruments doivent être entretenus, calibrés et réparés conformément aux instructions du fabricant.

La section suivante illustre certains des paramètres d'échantillonnage et les instruments de mesure disponibles. Il ne s'agit pas d'une liste exhaustive de toutes les technologies d'échantillonnage d'air pour les applications QAI. Il est fourni à titre d'exemple de certaines des techniques de mesure disponibles pour évaluer les contaminants de l'air intérieur.

Psychromètres : mesurent l'humidité relative à l'aide de la différence de température entre deux capteurs dont l'un est humide et refroidi par l'air. Disponible sous forme de sangle ou d'instruments électriques.

Hygromètres : utilisez un capteur pour mesurer la résistance ou la capacité lorsque l'humidité varie.

Tubes de fumée : un diffuseur de fumée produit une vapeur visible qui peut indiquer le mouvement de l'air (tel que la direction et la vitesse). Ceux-ci ne sont généralement pas utilisés dans les bâtiments occupés pour éviter d'exposer les occupants à la fumée.

Anémomètres thermiques : des capteurs fournissent une lecture directe de la vitesse de l'air.

Compteurs de confort thermique (environnemental) : les capteurs mesurent la température radiante, la température de l'air, l'humidité et le mouvement de l'air.

Moniteurs à lecture directe : utilisent une variété de technologies et de propriétés chimiques propres à chaque composé. Certains moniteurs de gaz peuvent incorporer une pompe à air ou reposer sur la diffusion passive de gaz à travers un élément capteur.

Tubes à lecture directe : une pompe à main est utilisée pour aspirer de l'air à travers un tube de verre rempli d'un composé spécifique. La longueur de la tache indique la concentration du contaminant qu'elle a été conçue pour mesurer. Ceux-ci sont moins couramment utilisés dans les environnements de bureau et sont plus adaptés pour mesurer les niveaux de contaminants plus élevés attendus dans les environnements industriels.

Tubes/bidons d'échantillonnage : peuvent être passifs ou utilisés avec une pompe d'échantillonnage pour collecter un volume défini d'air aspiré à travers un matériau adsorbant/réactif et analysé chimiquement. Les résultats sont utilisés pour calculer la concentration sur une période de temps définie, allant de quelques minutes à des jours et dans certains cas des mois, selon le paramètre et la méthode d'échantillonnage.

Moniteurs de résonance piézoélectrique : l'air passe à travers une entrée sélective en taille et les particules sont mesurées électrostatiquement avec un capteur. Les changements de fréquence d'oscillation se rapportent à la masse des particules et produisent une valeur de mesure.

Dispositifs optiques : des capteurs mesurent l'air lorsqu'il passe par une entrée sélective en fonction de la taille vers une cellule optique, où la présence des particules entraîne une diffusion de la lumière. Cette mesure est liée à la concentration de particules.

Méthodes gravimétriques : utilisez des filtres et des pompes d'échantillonnage qui aspirent un volume mesuré d'air à travers le filtre. Le poids des particules capturées sur les filtres peut être mesuré en tant que niveau de concentration des particules. Le filtre est envoyé à un laboratoire pour analyse. Ceux-ci sont le plus souvent utilisés dans les études de recherche et les environnements industriels/de construction.

Tubes à lecture directe : une pompe à main est utilisée pour aspirer de l'air à travers un tube de verre rempli d'un composé spécifique. La longueur de la tache indique la concentration du contaminant cible qu'elle a été conçue pour mesurer.

Badges passifs : utilisez du charbon de bois ou un autre médium comme adsorbant. La période d'échantillonnage peut aller de 8 heures à 1 semaine. Le badge est envoyé à un laboratoire pour analyse.

Absorption active/analyse chimique : utilise des tubes remplis d'un sorbant qui piège les COV lorsque l'air est pompé à travers les tubes. Une analyse en laboratoire est nécessaire.

Bidons sous vide : les contrôleurs de débit permettent à l'air d'entrer lentement dans un bidon en acier inoxydable. Les COV sont ensuite séparés par chromatographie en phase gazeuse et mesurés par des techniques de détecteurs sélectifs en masse ou multi-détecteurs.

Instruments à lecture directe : des instruments tels que la photoionisation, l'ionisation de flamme et les détecteurs infrarouges fournissent des concentrations totales de COV ou des données spécifiques en fonction de l'instrument. La chromatographie en phase gazeuse portable - spectroscopie de masse (GC - MS) fournit des données de COV spécifiques. L'instrumentation peut être déployée sur site, soit directement sur le site d'échantillonnage, soit indirectement par le biais de la collecte d'échantillons instantanés (tels que des sacs Tedlar) collectés sur site et analysés hors site.

Bien que des méthodes de mesure existent, Santé Canada et le NIOSH ne recommandent pas d'effectuer des tests pour la détection des moisissures en suspension dans l'air. Voir Moules pour plus d'informations.

Les résultats de l'échantillonnage des moisissures ne sont pas non plus pertinents dans la décision de remédier à l'humidité et aux moisissures présentes sur le lieu de travail, car cela est nécessaire quelle que soit l'espèce ou le type de moisissures présentes. Une inspection approfondie du bâtiment est l'étape nécessaire, combinée à une intervention précoce et à des mesures correctives.

L'échantillonnage peut être nécessaire dans les situations où la moisissure est suspectée, mais la source n'a pas été trouvée grâce à une inspection approfondie.

Le but de l'échantillonnage des moisissures serait d'identifier s'il y a une amplification des moisissures dans le bâtiment, ce qui indiquerait une source de moisissures qui nécessite un assainissement. Les principes directeurs pour déterminer s'il y a amplification de moisissures dans un bâtiment sont décrits dans la publication de l'American Industrial Hygiene Association Recognition, Evaluation, and Control of Indoor Mold, 2e édition, officieusement appelée « The Green Book » (AIHA 2020). Une interprétation correcte nécessite une combinaison de formation appropriée et d'expérience approfondie.

Si un échantillonnage pour les microbes doit être effectué, un échantillon extérieur simultané est toujours requis, sauf en hiver lorsque le sol est enneigé. Un échantillon peut également être prélevé dans une zone considérée comme exempte de contamination par les moisissures, par exemple, loin de la zone suspectée contaminée, puis un autre échantillon prélevé dans la zone préoccupante.

Échantillonnage de l'air des organismes microbiens viables : l'air est échantillonné pour déterminer le nombre d'unités formant des colonies par mètre cube (UFC/m3). Les spores sont collectées sur un milieu de croissance approprié aux types de moisissures ou de bactéries d'intérêt, envoyées à un laboratoire qualifié et cultivées dans les conditions appropriées. Cette méthode présente l'inconvénient que les délais d'exécution en laboratoire sont nettement plus longs que pour les organismes non viables (échantillonnage par piège à spores), compte tenu des 7 à 14 jours nécessaires à la culture des échantillons, par rapport à l'échantillonnage par piège à spores, qui peut être analysé par un laboratoire qualifié au microscope dans les heures qui suivent le prélèvement de l'échantillon (AIHA 2019).

Échantillonnage microbien en suspension dans l'air non viable : l'air est aspiré à travers une cassette et impacté sur une surface collante, qui peut être analysée au microscope pour détecter les moisissures, les fibres et d'autres matières biologiques, les moisissures étant identifiées au niveau du genre (AIHA 2019).

Échantillonnage par levage de bande : les spores sont collectées et examinées au microscope optique pour détecter les moisissures, les fibres et d'autres matières biologiques. Cette méthode peut montrer la densité de moisissure sur une surface ; cependant, cette méthode n'aurait de valeur que s'il y avait une incertitude quant à savoir si la contamination observée est de la moisissure ou de la saleté. Un enquêteur qualifié peut généralement déterminer cela sans avoir besoin de ruban adhésif ou d'échantillons de matériaux en vrac.

Tous les résultats d'échantillonnage doivent être conservés dans les documents et les archives du lieu de travail. Les données comprennent les résultats de laboratoire, les dossiers d'étalonnage, les rapports des consultants et les dossiers des employés.

Lorsque les résultats reçus du laboratoire sont interprétés, la concentration du contaminant peut être comparée aux limites d'exposition fondées sur la santé, s'il y a lieu. Il convient de noter que de nombreuses limites d'exposition basées sur la santé disponibles pour les contaminants de l'air intérieur sont dérivées d'une exposition chronique (ou à vie) et ne peuvent donc pas être utilisées en comparaison avec un échantillon unique ou plusieurs échantillons prélevés sur une courte période de temps. De plus, les limites d'exposition fondées sur la santé ne constituent pas un seuil défini pour déterminer la sécurité d'un environnement intérieur. Il serait plutôt utile de comparer les niveaux de concentration aux limites d'exposition pour aider à déterminer l'existence d'une source importante d'un contaminant et le besoin potentiel de stratégies d'atténuation pour réduire l'exposition. Toutes les concentrations de contaminants doivent être maintenues aussi faibles que possible.

Comme indiqué dans Composés organiques volatils, chaque COV individuel a sa propre toxicité inhérente. Par conséquent, une mesure de COV totaux (souvent appelée TVOC), qui n'indique pas les COV individuels inclus dans la mesure ou leurs concentrations, ne peut pas être utilisée pour évaluer directement le risque pour la santé d'une exposition aux COV présents dans l'air intérieur au moment de l'échantillonnage.

La détermination de la signification des résultats de la surveillance pour indiquer un niveau d'exposition acceptable sera basée sur les pratiques d'hygiène professionnelle acceptées et le jugement professionnel. Lorsqu'il n'existe pas de lignes directrices, d'autres normes reconnues et un jugement professionnel seront utilisés pour déterminer à quel moment des contrôles des dangers sont nécessaires. Des recommandations de contrôles peuvent encore être faites pour assurer le confort des travailleurs et pour répondre aux exigences de diligence raisonnable.

Tous les résultats d'échantillonnage doivent être communiqués à l'employeur, à l'équipe de résolution, au représentant du comité de santé et de sécurité, au superviseur et aux occupants.

Des personnes appropriées doivent être désignées pour le suivi et les actions correctives.

Des mesures de contrôle doivent être élaborées et mises en œuvre sur la base des résultats de la surveillance et des données générées par les observations sur le terrain, les inspections. Toutes les recommandations doivent tenir compte des directives sur les mesures de contrôle décrites dans Agir et Contaminants spécifiques.

La communication avec les occupants du bâtiment est importante lors de la mise en œuvre des mesures de contrôle. Les occupants peuvent aviser l'employeur s'ils remarquent que les contrôles ne fonctionnent pas correctement ou si un nouveau problème survient.

L'évaluation des mesures de contrôle peut inclure une surveillance périodique, programmée et continue. Pour évaluer l'efficacité d'un contrôle, des évaluations supplémentaires de l'exposition peuvent être nécessaires. Cette étape peut inclure un nouvel échantillonnage ou une procédure pas à pas et une évaluation de suivi. Les commentaires des occupants du bâtiment peuvent également être nécessaires pour déterminer si les contrôles sont efficaces ou doivent être modifiés.

Il est de la responsabilité de l'exploitant du bâtiment ou de l'employeur de s'assurer que les contrôles des risques sont mis en œuvre et efficaces.

Vous ne recevrez pas de réponse. Pour toute demande, contactez-nous.

Remarque : limites d'exposition à long terme limites d'exposition à court terme Achat d'avertisseurs de CO : tester régulièrement les avertisseurs de CO